Lundi 1er novembre, Santé publique France, en partenariat avec le Ministère des Solidarités et de la Santé et l’Assurance maladie, donne le coup d’envoi de la 6e édition de Mois sans tabac. Désormais incontournable, l’opération, qui offre aux fumeurs un accompagnement au sevrage jour après jour, compte déjà 51 418 inscrits au 22 octobre sur la plateforme dédiée, dont 1 858 en Centre Val-de Loire.
De nouvelles données issues du Baromètre santé de Santé publique France montrent l’engouement du public pour Mois sans tabac : les tentatives d’arrêt du tabac sur le dernier trimestre de l’année, attribuables à Mois sans tabac, sont en hausse et cela depuis le lancement de l’opération en 2016.
Santé publique France renforce cette année encore son dispositif et permet à tous les participants d’accéder facilement à une consultation d’aide à l’arrêt. Sur les réseaux sociaux, les fondateurs de Wanted Community relèvent le défi de ce Mois sans tabac et diffuseront tout au long du défi des messages auprès de cette communauté d’entraide et de coopération sociale qui regroupe près d’1 million de participants. En télévision, trois nouveaux parrains de l’opération : Christophe Beaugrand-Gérin pour TF1, Adriana Karembeu pour France TV et Stéphane Plaza pour M6 apporteront leur soutien aux participants.
Mois sans tabac un impact sur les tentatives d’arrêt au-delà des inscriptions
Mois sans tabac est un programme qui rassemble et fait ses preuves : les 5 premières éditions ont enregistré plus de 900 000 inscriptions, dont 35 316 en Centre-Val de Loire.
Les nouvelles données du Baromètre de Santé publique France montrent que les résultats vont bien au-delà du nombre d’inscrits officiel : sur la période 2016-2019, près de 1,8 million de tentatives d’arrêt attribuables à Mois sans tabac étaient comptabilisées, soit plus du double du nombre d’inscriptions en ligne. Plus précisément, le taux de tentatives d’arrêt attribuables à Mois sans tabac a significativement augmenté entre 2017 (2,9 %) et 2018 (4,8 %), avant de se stabiliser en 2019 (4,3 %).
Ces données attestent de l’existence d’un réel élan collectif pour arrêter de fumer tous ensemble pendant 30 jours, durée essentielle car si elle est atteinte, elle multiplie par 5 les chances d’arrêter de fumer définitivement. Au-delà, les symptômes de manque (nervosité, irritabilité) sont largement réduits.