Dans le cadre du mois de l’économie sociale et solidaire, la Mutualité Française Centre et la Chambre Régionale de l’Economie Sociale et Solidaire du Centre, organisent une conférence-débat « L’Economie Sociale et Solidaire, une dynamique économique à plus-value sociale » vendredi 7 décembre 2012 à 18 h dans l’hémicycle de l’Hôtel de Région, 9 rue Saint-Pierre Lentin, à Orléans afin de promouvoir cette économie auprès des élus, acteurs et grand public en région Centre.
Suite à la nomination du Ministre délégué à l’économie sociale et solidaire, Benoît Hamon, l’Economie Sociale et Solidaire gagne en visibilité et en reconnaissance politique. L’objectif est de mieux faire connaitre et reconnaitre cette économie qui se base sur l’intérêt collectif et non sur le profit individuel.
Les enjeux de l’ESS aujourd’hui sont de faire valoir ses spécificités (innovation, collectif, mutualisation, coopération, ancrage territorial) aussi bien ses valeurs (démocratie, juste répartition, solidarité).
Une alternative à redécouvrir en temps de crise, pour nos territoires :
Par ces temps de transformation des territoires et de crise de notre système économique, l’Economie Sociale et Solidaire à une carte à jouer en se positionnant comme une alternative dans l’organisation d’un système d’acteurs sociaux économiques. En effet les spécificités de l’ESS : ancrage territoriale, fonctionnement démocratique, solidarité économique ; lui permettent de développer un maillage d’acteur qui avec le soutien de la politique locale favorise la robustesse du territoire. Les pistes de développement de cette alternative peuvent être abordées par la création, développement, transformation, reprise d’entreprise (Coopérative, association…) mais aussi développement de filière (développer, consolider les liens entre les différents acteurs sociaux économiques intervenant sur le territoire. Sans oublier l’importance de l’organisation et la structuration du secteur.
Un tremplin pour l’accès aux soins et la cohésion sociale :
De nombreux pays dans le monde nous envient notre système de santé et de protection sociale. Pourtant, d’année en année, il se dégrade. Pour les patients, les délais d’attente s’allongent pour accéder aux professionnels et services de santé, les dépenses de santé restant à leur charge ne cessent d’augmenter et de pénaliser de plus en plus leur pouvoir d’achat. Force est de constater que les inégalités d’accès aux soins perdurent, sur le plan financier et, aussi, sur le plan géographique. Par ailleurs, nous savons tous que les actions de prévention et d’éducation à la santé présentent un intérêt majeur, de la petite enfance jusqu’aux âges les plus avancés. Elles ont, pourtant, été insuffisamment développées. Nous devons remettre à plat les mécanismes de financement de notre système de santé. Des solutions solidaires et justes socialement doivent être mises en œuvre pour sortir de la spirale infernale de l’endettement.