La Mutualité Française Centre Val de Loire tenait jeudi 28 juin dernier son Assemblée Générale annuelle à Orléans. À cette occasion, la députée de la première circonscription du Loiret Stéphanie Rist est intervenue sur la mission que lui a confié le premier ministre et la ministre de la santé à propos de la formation des professionnels de santé, dans le cadre de la stratégie de transformation globale du système de santé.
Une assemblée élective :
À l’occasion de cette Assemblée Générale annuelle, les 110 délégués représentés ont élu Patrice Lamoureux (Harmonie Mutuelle), Jean-Marc Lecesne (la mutuelle générale), Laetitia Plessis (Harmonie Mutuelle), Pierre-Louis Valls (Les mutuelles MACIF), Michel Vervey (Harmonie Mutuelle) et Pascale Moreau (MFCVL-SSAM), qui intègrent désormais le Conseil d’administration.
Deux nouveaux vice-présidents, (Patrice Lamoureux et Claude Couvreur, Harmonie Mutuelle), et un trésorier adjoint (Jean Claude Rimbault, Harmonie Mutuelle) ont rejoint le Bureau.
Enfin, les délégués de l’Union Régionale ont procédé à la ratification des membres des six délégations départementales. Les différentes mutuelles adhérentes y sont représentées avec une belle diversité. D’autre part, les efforts de l’Union Régionale pour favoriser la parité ont également porté leurs fruits avec une progression remarquable de la présence de déléguées au sein de chaque délégation.
Les délégués départementaux pour chaque département sont Jean-Claude Rimbault (Cher), Jean-Michel Monguillon (Eure et Loir), Patrice Lamoureux (Indre), Pascal Champigny (Indre et Loire), Claude Couvreur (Loir-et-Cher) et Eric Tabarino (Loiret)
Stéphanie Rist, une intervention attendue sur la formation des professionnels de santé
La députée, chargée par l’exécutif du copilotage de la mission qui porte sur cette thématique, a fait part de ses propositions et de ses différents axes de réflexion.
Si maintenir la qualité de la formation, améliorer la collaboration entre les professionnels de santé et ce, dès la première année d’étude et moderniser la pédagogie sont au cœur de sa réflexion, c’est bien « l’adaptabilité » qui semble être le maitre mot de son discours. Anticiper les nouvelles pratiques, proposer des métiers évolutifs pour les praticiens de santé souhaitant changer d’orientation ou encore articuler le numérus clausus autour du parcours de formation font partie des nombreuses pistes encore à l’étude.
L’arbitrage sur ces questions fondamentales a commencé mi-juin pour une annonce possible du Président de la République à la fin de l’été. La loi sur la formation des professionnels de santé ne verra pas le jour avant le premier semestre 2019.