Portrait de Karl Stoeckel, administrateur MFC

Né en 1986 à Paris, cet étudiant est secrétaire général adjoint au Bureau National de la LMDE. La tête sur les épaules, il a su donner sens à son parcours scolaire et universitaire au travers d’un solide engagement dans le syndicalisme étudiant. Au lycée il devient ainsi président de l’UNL en 2005 et à l’université responsable de l’Aide sociale de l’UNEF en 2009. Actuellement étudiant en droit à l’université de Paris 1 – Panthéon Sorbonne, Karl STOECKEL souhaite poursuivre ses études tout en s’engageant dans une VAE pour que soient reconnues les connaissances et compétences acquises tout au long de son militantisme passé.

En 2010, Karl rejoint la LMDE comme administrateur délégué chargé du Handicap, des relations avec les universités et les collectivités territoriales et de l’accès aux soins. Après une année intense marquée par le Congrès de la LMDE à Tours et la publication de la 3e Enquête nationale de la santé étudiante (ENSE 3), le président de la LMDE lui a proposé de devenir administrateur de la Mutualité Française Centre.

« C’est avec enthousiasme que j’ai accepté de m’investir comme administrateur pour la MFC. Je vois cette responsabilité comme une étape nouvelle dans mon engagement mutualiste, une opportunité pour moi d’approfondir mes connaissances sur la protection sociale et de mieux connaître la « famille mutualiste », ses valeurs et ses réalisations concrètes sur le terrain ». 

En tant que représentant de la LMDE, Karl STOECKEL souhaite faire entendre les besoins et attentes des étudiants et des jeunes qui sont confrontés à des difficultés toujours plus importantes sur le plan de l’accès aux soins et de la protection sociale. L’enjeu est de taille : 34% des étudiants ont renoncé à consulter un médecin au cours des 12 mois précédents, 19% n’ont pas de complémentaire santé (soit à peu près 3 fois plus que la moyenne), plus des 2/3 des étudiants vivent avec moins de 600€ par mois, seuls 42% des étudiants ont eu une visite médicale à la médecine préventive universitaire au cours des 2e et 3e cycles.

« Il faut porter la voix des jeunes sur les questions de santé auprès des pouvoirs publics, que ce soit au niveau national (contre l’organisation systématique du transfert de charge de l’assurance maladie obligatoire vers les assurés sociaux, le scandale des dépassements d’honoraires etc.) ou au niveau local (comme nous l’avons fait en obtenant de la Région Centre la mise en place d’une aide à l’acquisition d’une complémentaire santé de 100€ pour les étudiants boursiers échelon 4, 5 et 6 de la région) ».