Semaine d’information sur la santé mentale (SISM) en Indre-et-Loire

A l’occasion de la Semaine d’information sur la santé mentale (SISM), la Mutualité française Centre, le Groupe d’entraide mutuelle (Gem) et l’Union nationale des familles de malades psychiques d’Indre-et-Loire (UNAFAM 37), organisaient une journée-débat sur le thème : « Cultures, société et santé mentale : comprendre et agir ».
En lien avec Priorité Santé Mutualiste (PSM) et le programme promotion de la santé, cet évènement était soutenu par le Conseil général d’Indre-et-Loire, la Fédération Régionale des Acteurs en Promotion de la Santé du Centre (FRAPS) et la Ville de Tours.

On estime qu’au moins 1% de la population souffre d’une maladie psychique et qu’une personne sur trois se trouve, au moins une fois au cours de sa vie, en sérieuse souffrance psychique. Les pathologies psychiques sont variées, parfois difficilement identifiables et peu prévisibles, et presque toujours très douloureuses pour la personne et son entourage.
Comme chaque année la Semaine d’Information sur la Santé Mentale (SISM) est l’occasion pour le grand public, de dépasser les préjugés et les clichés sur la santé mentale. Cette 23e édition est consacrée au thème « Culture, société et santé mentale ».

Cette journée s’articulait autour de deux conférences-débats sur la question de l’intégration des personnes jugées différentes par la santé mentale dans notre société.

Le matin, plus de 80 personnes étaient présentes. Annick DOLEDEC, psychologue et co-thérapeute au Centre Georges Devereux, a la question des cultures, pays et pratiques de soins ainsi que l’application de l’ethnopsychiatrie afin de répondre à la question : la santé mentale est-elle universelle ?

L’après-midi, Thiédel CAMARA, vice-président de l’association « Migration Santé », Faustine DROUIN, Infirmière, Hôpital de jour « La Chevallerie » et Imad SALEH, Président de l’association « Formation Culture pour Migrants » ont abordés devant une cinquantaine de personne la prise en compte des différences culturelles au sein des pratiques professionnelles ainsi que la promotion de l’accompagnement, du rétablissement et de l’acceptation des différences.