La santé mentale

La santé mentale est un aspect essentiel de notre bien-être global, comme l’a défini l’OMS.
Plusieurs de nos actions sont développées dans l’objectif de permettre aux usagers d’améliorer leur bien-être mental.

La santé des aidants parlons-en !

En France, une personne sur cinq tient un rôle d’aidant et la moitié aide un proche en situation de dépendance due à la vieillesse, dans le but de le maintenir au domicile dans les meilleures conditions possibles. Cette occupation à plein temps amène les aidants à la rupture sociale, à développer des pathologies, ainsi qu’à l’épuisement physique comme moral. Or, le rôle de ces personnes, la reconnaissance de leur action quotidienne en tant qu’aidant, souvent mené en parallèle d’une vie professionnelle, n’est pas toujours pleinement valorisé par la société et les pouvoirs publics.

Cette action se déroule en plusieurs temps :

  1. Temps fort grand public : ciné-débat sur la thématique des aidants (Film « Trajectoires d’aidants »), en présence de professionnels de santé et d’acteurs et partenaires locaux.
  2. Ateliers : 5 ateliers sur diverses thématiques, dans le but d’offrir un moment de répit aux aidants – sophrologie, bien-être, art-thérapie, chorale, relaxation, réflexologie plantaire, yoga du rire, droit et aides des aidants / des aidés, socio-esthétique, médiation familiale, lâcher-prise, etc.
  3. Séance bilan : (lors du dernier atelier) en présence de la chargée de missions MFCVL, les participants se retrouvent pour échanger sur leur parcours et leurs ressentis quant à l’action.

Actions sur la santé mentale menées par les Délégations Territoriales

Ces actions sont réalisées en lien avec les Semaines d’information sur la santé mentale (SISM).
À partir du thème annuel fixé par le Collectif national des SISM, chaque Délégation Territoriale peut prendre l’initiative d’organiser une action répondant aux objectifs des SISM.

Les cinq objectifs des SISM :

  1. SENSIBILISER le public aux questions de Santé mentale.
  2. INFORMER, à partir du thème annuel, sur les différentes approches de la Santé mentale.
  3. RASSEMBLER par cet effort de communication, acteurs et spectateurs des manifestations, professionnels et usagers de la santé mentale.
  4. AIDER au développement des réseaux de solidarité, de réflexion et de soin en santé mentale.
  5. FAIRE CONNAÎTRE les lieux, les moyens et les personnes pouvant apporter un soutien ou une information de proximité.

Ensemble, racontons notre histoire !

Dans le cadre de la lutte contre l’isolement, du renforcement des liens sociaux et du bien vieillir la MFCVL développe tous les ans et dans chaque département le projet « Histoire de séniors » pour les seniors de la région, à partir de 60 ans.

Le projet se déroule de la façon suivante :

  •  10 séances de 2h ou 15 séances de 1h30, à raison d’une séance par semaine
    La première séance ayant pour objectifs d’apprendre à se connaître et de définir le thème de l’ouvrage (thème choisi par les participants). L’intervenant s’inspire des échanges avec les participants (histoires, expériences, anecdotes…) pour rédiger une histoire. Après chaque séance, il remet en forme les idées proposées et les transforme en texte.
  • 1 séance de vernissage
    La finalité étant la sortie de l’ouvrage à l’occasion d’un vernissage. Il permet la valorisation des travaux du groupe, en conviant le grand public, les amis, la famille, la presse, les élus, les financeurs (…) avec une séance de dédicace. Dans l’idéal ce vernissage se termine par un pot de convivialité. L’association ou les participants se chargent de l’organiser. Le vernissage peut se faire avec des saynètes, des lectures de passages, de la musique en lien avec l’ouvrage… Tout dépend de l’association et des compétences des participants.

Type d’ouvrage : recueil de témoignages, de poèmes, d’histoires de vie ; écriture d’une histoire fictive. Le plus souvent ce sont des fictions : les participants créent les personnages, l’intrigue, le contexte. L’histoire dépend totalement de la sensibilité des participants, de leur âge… Le type d’ouvrage dépend de l’intervenant, selon le style dans lequel il est le plus à l’aise